GALAXY S7 EDGE

PRÉSENTATION

Compagnon de route du Galaxy S7, le Galaxy S7 edge est logiquement un peu plus en vue que son compère, du fait de son écran à bords courbes. Samsung réitère sa segmentation 2015, mais propose cette fois-ci un modèle "edge" plus grand, tout en conservant la quasi-totalité des composants du S7
On y trouve donc une puce mobile maison Exynos 8 Octa 8890 à huit cœurs avec un groupe de 4 cœurs M1 cadencés à 2,3 GHz et un autre quatuor ARM-Cortex-A53 à 1,6 GHz, une mémoire vive de 4 Go, une capacité de stockage de 32 Go extensible via une carte microSD (jusqu'à 200 Go et plus), un appareil photo dorsal de 12,2 Mpx et un autre frontal de 5 Mpx, le tout alimenté par une batterie de 3600 mAh. Wi-Fi a/b/g/n/ac, GPS, NFC et Bluetooth 4.2 sont de la partie, ainsi qu'une compatibilité réseau 4G LTE catégorie 12/13 (débit max. jusqu'à 650 Mbps). Le lecteur d'empreinte digitale est toujours de la partie, tandis que la coque retrouve l'étanchéité (IP68) apparue sur le GS5 et évaporée sur le GS6.

Android 6.0 recouvert de l'interface Samsung TouchWiz est aux commandes pour la partie système d'exploitation.

Le Samsung Galaxy S7 edge est commercialisé au prix conseillé de 799 €. Le Coréen espère frapper un très grand coup en faisant revenir des éléments (microSD et étanchéité) qui lui avaient peut-être porté préjudice sur la génération S6 auprès d'un grand nombre d'amoureux historiques des Galaxy S. 

Petit à petit, l'ergonomie des versions edge progresse et cette variation du S7 pourrait apporter une très bonne réponse. Le GS6 edge+ avait déjà gommé une partie des défauts du GS6 edge (des arêtes trop prononcées, un dos plat inconfortable) avec des tranches biseautées. À cela, Samsung ajoute un dos à bords courbes qui épouse bien mieux le creux de la main. Très légèrement plus épais que le GS6 edge+ à cause de sa plus grosse batterie et d'un format un peu plus contenu (5,5" contre 5,7"), le GS7 edge permet grâce à cela de cacher au maximum la protubérance de l'appareil photo.

L'objet gagne encore en finesse de finition, avec une face avant où tout le pourtour en verre gagne une petite courbure. La mode actuelle du haut de gamme, ici associée aux bords incurvés, délivre une belle unité esthétique. 
L'étanchéité, un vrai plus en cas d'accident liquide, n'est pas là pour que le GS7 edge serve d'accessoire high-tech aquatique. D'ailleurs, sous l'eau, l'écran est quasi inutilisable. Enfin, le lecteur d'empreinte, intégré dans le bouton central en façade, continue sur la lancée de 2015, avec un fonctionnement par apposition rapide et précis. 
Embarquant un vrai déluge de puissance sous le capot, engoncé dans un coque étanche, le GS7 edge a de quoi faire craindre une grosse montée de chaleur. Pourtant, Samsung réussit à contenir la hausse de température sous les 38°C, de manière très localisée et quel que soit l'usage, même en jeu ou en captation vidéo 4K. Belle prouesse.

Samsung opte donc pour un écran entre celui du GS7 et celui du GS6 edge+, avec un format 5,5 pouces inédit sur les "S". Sa très haute définition induit une densité très confortable pour tout type de contenu (texte, jeu, photo, vidéo, OS) de 534 pixels par pouce. Le contraste est quasi infini, Amoled oblige, et la luminosité maximale plafonne à un très lumineux 650 cd/m². En ajoutant une réflexion lumineuse de la dalle de seulement 8 % (comme le GS6 edge+), vous obtenez une dalle facile à lire en toutes circonstances, en extérieur comme intérieur. Vous pourrez consulter l'ensemble de nos résultats et observations dans l'article dédié ci-dessous. 


Les mobiles de milieu et de haut de gamme de Samsung proposent toujours plusieurs modes d'affichage (Basique, Adaptif, Photo et Cinéma). Il convient toutefois de n'opter que pour le mode Basique pour avoir la meilleure image possible. 
  


Le rendu colorimétrique est équilibré, d'excellente facture, mais un tout petit peu moins parfait que sur les Galaxy S6. Avec un delta E moyen de 3, contre 1,4 à 1,8 sur les S6, le GS7 edge propose tout de même une expression des couleurs très fidèle, avec en sus une très bonne et homogène température des couleurs de 6845 Kelvins. En passant de moins de 35 ms à 44 ms de retard tactile, là aussi, le GS7 edge recule un peu par rapport à ses aînés, tout en restant dans un résultat de qualité face à la moyenne du marché mobile.  

Nous pourrions vous conter dans le détail les mille et une progressions de Samsung dans le domaine logiciel : l'optimisation continuelle de son interface TouchWiz qui fait fi quasi systématiquement du moindre ralentissement — en même temps, avec 4 Go de RAM et une puce monstre, c'eût été relativement déplacé ; des nouveaux apports ergonomiques comme le Game Launcher qui regroupe tous les jeux téléchargés dans un seul "hub" qui agglomère tout le contenu relatif aux jeux (vidéos YouTube, tutos, classements...) et le Game Tools, un bouton accessible à tout moment en jeu pour prendre une capture, enregistrer un direct vidéo et même le diffuser sur sa chaîne YouTube, mettre en pause les notifications, verrouiller les touches sensitives ou passer en mode fenêtre ; la prolifération des thèmes pour changer l'aspect de tout ou partie de l'interface ; l'intégration des applis Google (Gmail, YouTube, Play Store, Hangouts, Drive, etc.), de celles de Microsoft (Word, Excel, One Note, Skype...), de celles de Samsung, jusqu'à la création probable pour certains utilisateurs d'un trop-plein d'applis au démarrage.




Il est donc question de la même "languette" de bord d'écran que sur la génération 2015 des S edge. Placée à droite ou à gauche de l'écran au bon vouloir de l'utilisateur et à hauteur paramétrable (meilleure accès possible au pouce), elle découvre, une fois tirée vers le centre de l'écran, dans un effet de flou d'arrière-plan très classe et à transparence réglable ici aussi, une ribambelle d'accès directs : contacts favoris (déjà sur le S6 edge), applis en favoris, boussole, utilisation des données réseaux ou de la RAM, accès rapide à des fonctions spécifiques de certaines applis (écrire un SMS, création d'une fiche contact ou d'un rendez-vous dans l'agenda...), volet météo complet ... il est possible d'en télécharger davantage et de tous les cumuler. Entendons-nous bien, ces apports logiciels fonctionnent à merveille, avec une grande fluidité et sont d'ailleurs très utiles, mais ils ne nécessitent à aucun moment l'emploi d'un écran courbe, finalement. 
L'autre usage qui va un peut plus dans le bon sens, c'est la possibilité d'afficher un peu d'infos sur la courbure. Cette fois, au lieu de subir une plage de 12h, il est possible de conserver cet affichage 24/24h, mais attention, il entrera alors en conflit avec la fonction Always-On, qui sera, elle, inactive. Mieux vaut conserver l'Always-on pour la journée et l'affichage latéral pour la nuit, d'autant que le premier émet une lumière plus dure sur une plus grande surface. Moins propice au temps du sommeil, donc. 

Samsung peut bien tenter de faire penser le contraire en n'intégrant pas cette option sur le S7 — alors qu'absolument rien ne l'empêche techniquement, un peu sournois quand même comme technique de vente. La situation n'évolue donc pas par rapport à 2015 et confirme toujours un peu plus que ce fameux et très bel écran courbe est uniquement tourné vers le design, au contraire de celui du Note Edge, qui était bien plus pertinent. 

Côté performances, comme évoqué dans le test du Galaxy S7, la version edge ne souffre d'aucune baisse de régime, quel que soit l'usage. Ses 4 Go de RAM proposent un matelas confortable sur lequel s'appuyer en cas de besoin, surtout que durant nos différents tests, la machine n'a jamais consommé au-delà des 3 Go. La puce Exynos 8890 carbure, mais peut parfois accuser un petit coup de mou après de très longues minutes de sollicitations. Toutefois, si cela se repère sur tests bruts (chute du taux d'images par seconde en jeu 3D, par exemple), cela s'effectue dans des proportions qui laissent encore au GS7 edge un comportement haut de gamme. 


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