processeur core i7 intel 2016
C'est l'été, le soleil donne sur le sable chaud, les vagues ondulent à l'horizon, et Intel lance en pleine torpeur estivale Skylake sa toute nouvelle micro-architecture de processeurs. Un lancement loin d'être anodin pour le fondeur puisque les processeurs Skylake incarnent la sixième génération de processeurs Core.
Sixième... déjà ? Eh oui ! Et là vous vous dites logiquement : « Mais où est donc passée la cinquième génération ? ». Elle existe bel et bien avec les Core M et dans une moindre mesure quelques processeurs Core i5/Core i7 lancés pendant le mois de juin à l'occasion du Computex et basés sur l'architecture Broadwell.
Le fameux modèle « tick tock » d'Intel semble donc avoir été battu en brèche par la finesse de gravure en 14 nm où les Core de cinquième génération pour PC de bureau sont arrivés tellement tardivement que moins de deux mois après leur lancement, ils sont déjà remplacés par les modèles Skylake. Mais dans toute chose malheur est bon, et l'arrivée des Core de sixième génération est peut-être un bien ?
Intel en est en tout cas convaincu et présente Skylake comme un véritable renouveau de l'industrie. Dans sa communication, le fondeur de Santa Clara annonce 30% de gain de performances face à un PC d'il y a trois ans, 20% par rapport à un PC d'il y a deux ans et encore 10% face à un PC d'il y a un an... On imagine donc un Core de quatrième génération en architecture Haswell. Avec une nouvelle plate-forme, une finesse de gravure en 14 nm, et l'utilisation de mémoire DDR4, Skylake promet également de réintroduire de la souplesse dans l'overclocking.
Sixième... déjà ? Eh oui ! Et là vous vous dites logiquement : « Mais où est donc passée la cinquième génération ? ». Elle existe bel et bien avec les Core M et dans une moindre mesure quelques processeurs Core i5/Core i7 lancés pendant le mois de juin à l'occasion du Computex et basés sur l'architecture Broadwell.
Le fameux modèle « tick tock » d'Intel semble donc avoir été battu en brèche par la finesse de gravure en 14 nm où les Core de cinquième génération pour PC de bureau sont arrivés tellement tardivement que moins de deux mois après leur lancement, ils sont déjà remplacés par les modèles Skylake. Mais dans toute chose malheur est bon, et l'arrivée des Core de sixième génération est peut-être un bien ?
Intel en est en tout cas convaincu et présente Skylake comme un véritable renouveau de l'industrie. Dans sa communication, le fondeur de Santa Clara annonce 30% de gain de performances face à un PC d'il y a trois ans, 20% par rapport à un PC d'il y a deux ans et encore 10% face à un PC d'il y a un an... On imagine donc un Core de quatrième génération en architecture Haswell. Avec une nouvelle plate-forme, une finesse de gravure en 14 nm, et l'utilisation de mémoire DDR4, Skylake promet également de réintroduire de la souplesse dans l'overclocking.
Pour ce test quelque peu particulier, Intel procède par vagues. Ainsi nous vous proposons aujourd'hui une performance preview. La marque n'a pas jugé opportun de communiquer sur l'architecture pour le moment, préférant lancer les Core i7 6700K et Core i5 6000K à l'occasion de la Gamescom. C'est un peu plus tard dans le mois d'août, autour de l'IDF (son forum annuel dédié aux développeurs), qu'Intel partagera les détails sur l'architecture Skylake. Et à la rentrée, la marque lancera le reste de la gamme Skylake. En attendant donc, nous vous proposons un tour d'horizon de la plate-forme avec un regard complet et détaillé du côté de ses performances.
Skylake s'affiche-t-il comme la plate-forme de choix pour Windows 10, dont la sortie coïncide avec celle de Skylake ?
Skylake s'affiche-t-il comme la plate-forme de choix pour Windows 10, dont la sortie coïncide avec celle de Skylake ?
Nouveau flambeau de la famille des processeurs Core, le Core i7 6700K est un processeur gravé en 14 nm. C'est la seconde vague de processeurs à utiliser cette finesse de gravure et tandis que les processeurs Broadwell pour bureau gravés en 14 nm se sont fait très discrets, Skylake et le Core i7 6700K profitent d'une nouvelle micro-architecture. C'est dans le langage d'Intel un « Tock ».
Quadri-cœurs, avec prise en charge de l'HyperThreading, le Core i7 6700K affiche une fréquence de fonctionnement de 4 GHz. Ce n'est pas le premier processeur Intel à mouliner à 4 GHz puisque le Core i7 4790K lancé il y a un an avec Devil's Canyon turbinait déjà à 4 GHz. Et du reste ici le Turbo est réduit : Intel annonce 4,2 GHz en fréquence maximale contre 4,4 GHz pour le Core i7 4790K.
Quadri-cœurs, avec prise en charge de l'HyperThreading, le Core i7 6700K affiche une fréquence de fonctionnement de 4 GHz. Ce n'est pas le premier processeur Intel à mouliner à 4 GHz puisque le Core i7 4790K lancé il y a un an avec Devil's Canyon turbinait déjà à 4 GHz. Et du reste ici le Turbo est réduit : Intel annonce 4,2 GHz en fréquence maximale contre 4,4 GHz pour le Core i7 4790K.
La mémoire cache culmine à 8 Mo, comme sur les Core i7 Haswell, et en ce qui concerne la mémoire, la nouveauté est à chercher du côté du contrôleur embarqué. Après avoir ouvert la voie à la DDR4 sur ses plates-formes de l'extrême, avec les cartes mères en X99, Intel la démocratise enfin dans la machine de monsieur Tout-le-monde avec Skylake. Le Core i7 6700K dispose donc d'un contrôleur mémoire double canal DDR4 supportant la fréquence de 2 133 MHz (naturellement le contrôleur peut opérer à des fréquences supérieures, mais c'est bien les 2 133 MHz qui sont supportés officiellement par Intel). Intel continue de prendre en charge la DDR3, et la DDR3L en 1,35 V : des fabricants proposeront en effet des cartes mères avec socket LGA-1151 et prise en charge DDR3. La partie PCI-Express ne change pas avec toujours un contrôleur PCI-Express 3.0 gérant 16 lignes pour la carte graphique.
Avec un TDP de 91 Watts, le Core i7 6700K affiche sur le papier une enveloppe thermique supérieure à ses prédécesseurs. Le Core i7 4790K est annoncé pour mémoire à 88 Watts quand le Core i7 4770K est listé à 84 Watts.
Côté graphique, le Core i7 6700K renferme bien un circuit graphique cette fois-ci baptisé Intel HD Graphics 530. Il n'est pas question d'Iris Pro comme sur les puces Broadwell, et Skylake perd donc la mémoire eDRAM embarquée et notamment dédiée au graphique. Notamment, car les 128 Mo de eDRAM de Broadwell agissent comme un cache L4 disponible pour toutes les applications. Naturellement, s'il n'y a pas d'eDRAM dans Skylake au lancement, ce choix ne concerne que les modèles K comme le Core i7 6700K qui nous intéresse aujourd'hui. Notez que le HD Graphics 530 est déjà compatible DirectX 12, comme du reste un certain nombre de solutions graphiques Intel qui n'attendent qu'une mise à jour de pilote pour prendre en charge DirectX 12.
Côté graphique, le Core i7 6700K renferme bien un circuit graphique cette fois-ci baptisé Intel HD Graphics 530. Il n'est pas question d'Iris Pro comme sur les puces Broadwell, et Skylake perd donc la mémoire eDRAM embarquée et notamment dédiée au graphique. Notamment, car les 128 Mo de eDRAM de Broadwell agissent comme un cache L4 disponible pour toutes les applications. Naturellement, s'il n'y a pas d'eDRAM dans Skylake au lancement, ce choix ne concerne que les modèles K comme le Core i7 6700K qui nous intéresse aujourd'hui. Notez que le HD Graphics 530 est déjà compatible DirectX 12, comme du reste un certain nombre de solutions graphiques Intel qui n'attendent qu'une mise à jour de pilote pour prendre en charge DirectX 12.
Précisons qu'Intel commercialise la version boîte de son Core i7 6700K sans ventirad : à vous d'acheter un ventirad tiers ou l'un des ventirads de référence Intel vendus séparément : le TS13X (système watercooling) ou le TS15A.
Skylake est l'occasion pour Intel de finalement faire machine arrière par rapport à ce qui se pratique depuis le bien-aimé Sandy-Bridge en termes d'overclocking. Ne vous emballez toutefois pas, les processeurs K sont toujours d'actualité. Alors qu'avec Sandy Bridge et Ivy Bridge, il était devenu impossible d'overclocker la fréquence de base du processeur, Intel avait commencé à lever cette limitation avec les processeurs Haswell. Mais il fallait opter pour des ratios parfois un rien alambiqués pour overclocker son processeur.
Skylake est l'occasion de dire adieu à ces ratios. Les processeurs « K » sont toujours totalement débloqués pour leur coefficient multiplicateur. Leur fréquence de base, la base clock est totalement contrôlable, sans passer par des ratios, et par incrément de 1 MHz. Une délivrance qui devrait ravir les amateurs d'overclocking !
L'overclocking débridé
Skylake est l'occasion pour Intel de finalement faire machine arrière par rapport à ce qui se pratique depuis le bien-aimé Sandy-Bridge en termes d'overclocking. Ne vous emballez toutefois pas, les processeurs K sont toujours d'actualité. Alors qu'avec Sandy Bridge et Ivy Bridge, il était devenu impossible d'overclocker la fréquence de base du processeur, Intel avait commencé à lever cette limitation avec les processeurs Haswell. Mais il fallait opter pour des ratios parfois un rien alambiqués pour overclocker son processeur.
Skylake est l'occasion de dire adieu à ces ratios. Les processeurs « K » sont toujours totalement débloqués pour leur coefficient multiplicateur. Leur fréquence de base, la base clock est totalement contrôlable, sans passer par des ratios, et par incrément de 1 MHz. Une délivrance qui devrait ravir les amateurs d'overclocking !